Agenda CFE-CGC

Depuis octobre 2020,

le CSE de DXC Technology France compte

23 élus CFE-CGC

(11 titulaires sur 18 et 12 suppléants sur 18)

MERCI
POUR VOTRE SOUTIEN MASSIF
(61,15 %)
à L'EQUIPE CFE-CGC
("J'Aime mon CE")

Vous souhaitez en savoir plus ? Prenez contact avec nous.

Durant la mandature à venir, nous continuerons à défendre vos intérêts avec fermeté et conviction.

Contactez-nous sur cfe.cgc.de.csc@fieci-cfecgc.org

*****

Vous êtes salarié(e) de DXC et vous souhaitez recevoir une synthèse des réunions du CE, des DP ou du CHSCT sans devoir attendre la parution officielle des compte-rendus ?

Communiquez-nous une ADRESSE ELECTRONIQUE PERSONNELLE

en nous écrivant sur cfe.cgc.de.csc@fieci-cfecgc.org


dimanche 26 juin 2016

Burn-out

La reconnaissance facilitée du burn-out en maladie professionnelle ? 
Un décret en trompe l’œil ! 


Dans les suites de la Loi Rebsamen, un décret vient d’être publié, nous annonçant une procédure facilitée pour déclarer le burn-out en maladie professionnelle. 

C’est de la poudre aux yeux ! D’ailleurs, la CFE-CGC a émis un avis négatif à la commission accidents de travail de la CNAMTS (Caisse Nationale Assurance Maladie des Travailleurs Salariés). Loin d’accélérer la procédure, une des premières mesures du décret a pour effet de RALLONGER le délai d’instruction de maximum 6 mois (délai ouvert qu’après réception des examens complémentaires jugés nécessaires). 

Sous prétexte d’une pénurie de médecins inspecteurs du travail (connaissant la clinique du travail) qui doivent siéger dans les commissions régionales permettant de reconnaître l’origine professionnelle d’une pathologie psychique, ceux-ci seront remplacés par des psychiatres des hôpitaux ou des professeurs praticiens des hôpitaux. Ces derniers, par définition n’appartiennent pas au monde de l’entreprise. Rappelons pour mémoire que l’académie de médecine ne reconnait pas le syndrome de burn-out. On parle vraiment de simplification ? 

En outre, pour les dossiers compliqués (or, ils le seront tous car par principe le lien entre la pathologie et le travail est toujours compliqué à démontrer !), une expertise pourra être demandée « à un médecin spécialiste ou compétent en psychiatrie » et rallongera encore les délais. 

Espérons au moins que les médecins spécialistes seront choisis au sein des consultations de pathologie professionnelles ... 

En vérité, ce décret a pour principal objet de sécuriser l’assurance maladie qui a les plus grandes difficultés à respecter les délais imposés par la loi pour décider ou non du caractère professionnel d’une maladie. 

La CFE-CGC attendait une simplification avec un accès au système de reconnaissance à partir de 10% d’incapacité au lieu des 25% actuels ! 

Pire qu’un trompe l’œil, un rendez-vous législatif manqué !!! 


Contact CFE-CGC Presse et Institutions : Pierre JAN 06 32 05 69 02 – pierre.jan@cfecgc.fr

samedi 25 juin 2016

Loi travail

Loi travail : la CFE-CGC maintient sa position.

A l ‘occasion de son comité confédéral qui se réunissait ce 23 juin au siège de l’organisation, la CFE CGC a tenu à réaffirmer les positions qu’elle tient depuis le début des discussions autour du projet de loi travail.

Elle a principalement réaffirmé son opposition à plusieurs dispositions du projet de loi dans sa rédaction actuelle et surtout dans celles proposant d’inverser la hiérarchie des normes. L’objectif de la loi de donner la primauté à l’accord d’entreprise au mépris de la protection garantie par la branche porte en lui les germes d’une grave dérive. En effet, l’exigence de réduction des coûts imposée par les donneurs d’ordre sur les entreprises des chaines de sous-traitance risque de se traduire par une détérioration de la norme sociale engendrant un dumping social quasi immédiat.

Or le dumping social, on en connait les effets désastreux sur les conditions de travail et aucun effet bénéfique sur l’emploi.
La CFE CGC est cependant persuadée que la voie de la raison est accessible et maintient son positionnement de « troisième voie « pour agréger, par des propositions concrètes, un maximum d’Organisations Syndicales autour d’une proposition commune de rééquilibrage en faveur des salariés. Cette proposition commune facilitera l’indispensable débat parlementaire.

Elle indique enfin, quelle ne participera pas aux manifestations du 28 juin 2016 mais reste mobilisée et n’exclut aucun mode d’action dans l’avenir.

dimanche 5 juin 2016

La loi « El Khomri » inquiète les médecins du travail

«Le projet de loi démantèle la possibilité pour 80 % des salariés de contacter facilement le médecin du travail, et donc de lui signaler leurs problèmes et maladies tels que l'épuisement professionnel, le harcèlement, les risques psycho-sociaux ...», s'indigne le Dr Bernard Salengro, médecin du travail, membre du syndicat CFE-CGC et auteur de plusieurs ouvrages sur le stress au travail. 

Suppression du suivi médical au travail

«Or ce sont des médecins du travail qui ont parlé les premiers des risques psychosociaux dans l'entreprise à la fin des années 1990. Si cette loi est votée, cela ne sera plus possible», poursuit-il.