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jeudi 2 avril 2015

La CFE-CGC dit NON au CDI "sécurisé " prôné par le MEDEF !


Pour la CFE-CGC, il y a urgence à sortir de la petite phrase et de la provocation !
Pour recréer de l’emploi en France, il faut retrouver les conditions de la confiance. Confiance pour les salariés et confiance pour les chefs d’entreprise.

Vouloir jouer l’opposition des deux est suicidaire et court termiste.

Dire que le contrat de travail est le principal verrou à l’embauche est une méconnaissance complète de la réalité.

Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il existe suffisamment de dispositifs pour s’adapter à tous les cas. Ainsi, entre le CDI, le CDD, l’intérim, le CDD à objet défini, le CDD à objet mission, il est possible de couvrir tous les cas de figure. En cas de désaccord, il existe la rupture conventionnelle, en plus de la faculté de licencier. En cas de difficulté économique, il existe les accords de maintien dans l’emploi en plus des dispositifs de plans de sauvegarde de l’emploi.

Alors pourquoi un tel acharnement ?

Commençons par utiliser tous les outils à notre disposition et surtout recréons les conditions de la confiance. Cela signifie, pour le patronat et plus particulièrement le Medef national, tenir ses engagements !

Si tous ces dispositifs sont considérés comme insuffisants alors allons jusqu’au bout de cette logique, la CFE-CGC le prône depuis longtemps, mettons en application la cogestion. C’est la seule possibilité pour que les risques économiques puissent être assumés par les entreprises et les salariés.

Aujourd’hui clairement, la CFE-CGC ne peut accepter la proposition du MEDEF sur le CDI sécurisé dont la dénomination peut être séduisante, mais dont le contenu est sidérant de mauvaise foi !
Sécurisé pour qui ? Uniquement pour l’entreprise, là nous disons : hors de question !

Pour la présidente de la CFE-CGC, Carole Couvert, il s’agit maintenant d’aller plus loin sur un vrai partage de la valeur ajoutée entre les entreprises et les salariés.

« Le cas de BPCE est un véritable contre-exemple en la matière. Une entreprise qui dégage des bénéfices dont seuls le patron et le directoire bénéficient au travers de l’attribution de grosses primes : 815 000 euros pour François Peyrol et 400 000 euros pour le directoire et rien pour les salariés ! Ces contre-exemples ne sont plus acceptables. Nous sommes prêts à faire des efforts en cas de difficulté, mais il est indispensable que l’ascenseur soit renvoyé aux salariés en cas de retour à bonne fortune ! »

C’est cette proposition que nous allons porter demain face au gouvernement comme l’augmentation du nombre d’administrateurs représentant les salariés afin d’améliorer la gouvernance des entreprises. 

Contact : Carole COUVERT présidente de la CFE-CGC
06 16 26 59 43 – carole.couvert@cfecgc.fr