Agenda CFE-CGC

Depuis octobre 2020,

le CSE de DXC Technology France compte

23 élus CFE-CGC

(11 titulaires sur 18 et 12 suppléants sur 18)

MERCI
POUR VOTRE SOUTIEN MASSIF
(61,15 %)
à L'EQUIPE CFE-CGC
("J'Aime mon CE")

Vous souhaitez en savoir plus ? Prenez contact avec nous.

Durant la mandature à venir, nous continuerons à défendre vos intérêts avec fermeté et conviction.

Contactez-nous sur cfe.cgc.de.csc@fieci-cfecgc.org

*****

Vous êtes salarié(e) de DXC et vous souhaitez recevoir une synthèse des réunions du CE, des DP ou du CHSCT sans devoir attendre la parution officielle des compte-rendus ?

Communiquez-nous une ADRESSE ELECTRONIQUE PERSONNELLE

en nous écrivant sur cfe.cgc.de.csc@fieci-cfecgc.org


vendredi 14 septembre 2012

Open : quand le dialogue social a disparu


Open est le fief du président du Syntec numérique, Guy Mamou-Mani, l'un des chantres du "dialogue social".

Mais pour la FIECI CFE-CGC, la gestion sociale de cette entreprise est loin d'être exemplaire. La loi sur les heures supplémentaires n'a pas été utilisée pour les salariés en cours de mission au motif que, selon la direction, elle leur aurait rapporté plus qu'à la société.

Dans l' établissement Open de Lille, les frais de déplacement des salariés, contraints de se rendre au siège parisien de l'entreprise, pour leur entretien d'évaluation, ne sont pas remboursés.

Les représentants des IRP n'ont pas été augmentés depuis 10 ans. Depuis dix ans aussi, il n'y a jamais eu de budget pour les négociations sur les salaires ( la hausse des rémunérations des plus jeunes embauchés, pour lutter contre la pénurie d'informaticiens, absorberait déjà les 3% d'augmentation annuelle que la direction serait prête à donner), ce qui fait que les NAO tournent court systématiquement.

Un grand nombre de cadres en "modalité standard" ont des rémunérations collées aux minimas du Syntec. Le sur-temps de trajet est rémunéré 50 centimes d'euros pour les premiers trois-quarts d'heure malgré les protestations des salariés concernés. En ce qui concerne les frais kilométriques, faute d'avoir trouvé un accord acceptable par les IRP, la direction a dénoncé un usage de plus de dix ans pour mettre en place une procédure unilatérale a minima, les syndicats sont aujourd'hui obligés de saisir la Justice dans ce dossier. La prime "dividende", obligatoire se résume à 50 € par salarié. Les seniors sont en permanence dans le viseur de la direction pour des licenciements sélectifs, politique officialisée dans un plan dit de "générations".

Lorsque les salariés osent s'offusquer du manque de dialogue, on leur fait comprendre que d'autres attendent hors l'entreprise.

La  FIECI CFE-CGC constate qu'Open s'est détournée depuis longtemps du dialogue social et se conduit de plus en plus comme une société d'intérim. Sur Paris, le turn-over était de 29% en 2011. Il risque de baisser en 2012, tant la situation économique se dégrade. Mais il reste élevé chez les jeunes embauchés, les salariés les plus stables étant en but à la tristesse.

Chez Open, le dialogue social n'est pas un dialogue. La direction présente aux syndicats un projet qui peut être retouché à la marge et elle refuse d'entendre que son projet puisse être discuté. En cas de désaccord soit elle passe par l'unilatéral, soit elle abandonne la négociation.

FIECI CFE-CGC
standard : 01.42.46.33.33
35 Bd Poissonnière - 75009 Paris