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vendredi 28 mars 2014

Nouvelle atteinte aux intérêts des classes moyennes
(techniciens, agents de maîtrise, cadres et ingénieurs) !
===> La CFE-CGC REFUSE de signer le Pacte de responsabilité !

Le Pacte de responsabilité reposait sur un contrat de confiance entre le patronat et les syndicats de salariés. Il reconnaissait la nécessité d’un effort partagé entre les entreprises et les salariés pour retrouver le chemin de la croissance. La CFE-CGC avait accepté de le signer.

Mais le patronat vient de rompre ses engagements  en imposant ses vues dans l’accord sur le financement de l’assurance chômage : cette nouvelle réforme se fait aux dépens des classes moyennes (techniciens, agents de maîtrise, cadres et ingénieurs). Le contrat de confiance est donc rompu. C’est une véritable trahison du patronat.

Le fait de porter le délai de carence de 75 à 180 jours maximum avant de pouvoir toucher une allocation chômage est totalement inacceptable : c’est faire des économies sur le dos des cadres et des agents de maîtrise ! L’indemnisation de rupture de licenciement est là pour compenser un préjudice et non pour suppléer les carences de l’assurance chômage. La CFE-CGC dénonce cette iniquité au cœur de la société française, ces petits arrangements entre amis conclus lors de cette négociation, notamment via la collusion entre le MEDEF et la CFDT pour imposer les droits rechargeables qui vont un peu plus précariser les contrats courts et, in fine, coûter plus cher à l’assurance chômage au préjudice des classes moyennes.

La solution de bon sens était, notamment, de surtaxer les CDD qui génèrent 5,5 milliards de déficit par an. Une mesure balayée par le patronat ! Le MEDEF a voulu le beurre via les allégements de charges et l’argent du beurre avec une réforme de l’assurance chômage financée par les classes moyennes. La CFE-CGC refuse d’attendre que le MEDEF demande la crémière. Elle prend acte du comportement du patronat et ne signe donc ni l’accord d’assurance chômage ni le relevé de décisions du Pacte de responsabilité.

Elle participera bien aux négociations annoncées dans les branches pour l’emploi ainsi qu’aux négociations prévues avec le gouvernement sur la fiscalité avec la volonté de tirer la sonnette d’alarme. Le gouvernement et le président de la République devront l’entendre ! Ils doivent passer aux actes en faveur du pouvoir d’achat des classes moyennes grâce à une fiscalité en baisse pour les ménages et une fiscalité plus incitative sur l’intéressement et la participation.


La CFE-CGC reste le seul syndicat qui se bat pour le pouvoir d’achat des classes moyennes !

dimanche 16 mars 2014

Le «cloud», un service encore nébuleux pour les Français
Une technologie à la fois simple d’usage et incroyablement difficile à comprendre qui ne séduit à ce jour que 21 % des Français, selon un sondage. A lire dans 20 Minutes.

dimanche 9 mars 2014

Burn-out : 
alerter et signaler les situations à risque

Très souvent, un burn-out dans une entreprise met en évidence un déficit de veille des acteurs de la prévention des risque psycho-sociaux. Lorsque le CHSCT, la médecine du travail, voire un intervenant externe, sont correctement impliqués, le pire est évitable. A lire dans les Echos.

mardi 4 mars 2014

Un broyeur silencieux : le burn-out 



Martine Keryer, Médecin du Travail et Secrétaire National de la CFE-CGC en charge du secteur "Santé au Travail et Handicap", vous présente son point de vue sur ce fléau qui ronge de nombreux salariés :

Il existe au sein de nos entreprises un mal silencieux, sournois, qui ne déclenche pas autant d’émotions qu’une tentative de suicide. Pourtant, ce mal tue à petit feu un nombre de plus en plus important  d’encadrants de nos entreprises. Ce broyeur silencieux s’appelle le burn-out.

Le concept du burn-out (épuisement professionnel) apparait dans les années 70 et a pu être quantifié à partir des années 1980 par les études du Professeur Christina Maslach. Le burn-out a en premier lieu touché les métiers de la relation aux autres. Depuis quelques années, les nouvelles organisations de travail ont transformé ce mal en épidémie qui atteint de plus en plus  les cadres. Comment expliquer cette pathologie qui touche les plus investis dans le travail ?

Le salarié qui n’a pas les ressources pour faire face aux contraintes que lui impose son travail (définition stress ANI stress 2008) subit les assauts du cortisol, l’hormone du stress chronique et  peut alors être victime d’un grand nombre de pathologies notamment  un syndrome dépressif et de graves troubles de la concentration et de la mémoire. Le salarié se trouve parfois dans l’impossibilité d’effectuer correctement son travail. Il devient insatisfait au travail, se remet en question, devient cynique et frustré, s’isole du reste de l’entreprise.

Cette souffrance au travail, cette perte de sens, les injonctions contradictoires, la politique forcenée du reporting sont autant de coups portés au bien-être au travail. L’homme n’est plus au centre de l’entreprise. Au fil des ans, l’ENTREPRISE n’a plus pour projet que la rentabilité immédiate.

La CFE-CGC tire la sonnette d’alarme. Elle exhorte le MEDEF, signataire de l’accord sur la Qualité de vie au travail de juin 2013, à ouvrir enfin les négociations sur ce thème. Cet accord remet les encadrants et managers dans la boucle de l’élaboration de la politique de l’entreprise, donne aux cadres les moyens d’exécuter leur missions, permet de créer des espaces de régulation et de discussion du travail. La CFE-CGC exige le droit pour les cadres aux forfait-jours à l’équilibre entre vie familiale et vie professionnelle, ainsi que le droit à la déconnexion.

Pour la CFE-CGC, il est temps de faire apparaitre au grand jour la pathologie du burn-out, de la faire reconnaitre comme étant liée au travail et inscrire dans le tableau des maladies professionnelles. Ces maladies hautement invalidantes sont actuellement prises en charge par les cotisations des salariés. Elles doivent être assimilées aux autres maladies professionnelles et accidents du travail, donc assumées en termes de financement par les entreprises. Les patients seraient alors mieux indemnisés et les entreprises convaincues de la nécessité d’une véritable prévention pour minimiser le choc du burn-out.

Le travail doit être, pour le salarié, un moyen de s’épanouir et, pour l’entreprise, un moteur de compétitivité dans un rapport de subordination gagnant-gagnant.

Docteur Martine Keryer